En 2007, les mangakas Daisuke Satö et Shöji Satö jetaient dans la fosse aux zombies des étudiantes dont la fureur de vivre n’avait d’égal que leurs proéminentes mensurations. Trois ans plus tard, Rei, Saeko, Saya et Shizuka prennent vie sous le patronage du studio Madhouse et du réalisateur Tetsurö Araki, qui avaient auparavant fait leur beurre en portant sur le petit écran le terrifiant Death Note. Portant fièrement leur féminité en bandoulière, ces quatre bombes anatomiques sortent leurs gros calibres et jouent collé-serré pour résister à l’envahisseur qui ne cracherait pas sur ces beaux morceaux de chairs fraîches. Dans leur combat, elles peuvent compter sur le soutien de deux représentants de la gente masculine ; un cancre bé(l)gueule et un otaku habité par le démon des armes. « Parle à mammaire, ma tête est malade. » nous crie les auteurs. Tête baissée et à fond les ballons, nos tétons flingueurs se remontent les amortisseurs pour défoncer de l’infecté dans les couloirs de leur école, entamant alors des chorégraphies guerrières faisant se chalouper leurs opulents fruits de la passion et se découvrir des bouts de « pantsu ». À en juger par l’ardeur déployé par le réalisateur au cours de ces préliminaires, High school of the dead semble en avoir dans la culotte.
Après avoir repeint les murs du lycée couleur hémoglobine, notre groupe de survivants taille la route, direction Tokyo et leurs foyers. La série se dégonfle alors comme une baudruche. Araki ne souhaitant pas se prendre le mamelon, il consent à négliger la psychologie de ses personnages afin de satisfaire aux phantasmes du fan de ecchi dont la libido est conduite à son point de rupture au cours d’une scène où nos lycéennes se livrent à une palpation polissonne de leurs poitrines dans les vapeurs apaisantes d’une salle de bain. Rien ne semble tirer le récit de cette libidineuse routine dans laquelle il s’enferme, pas même l’éjaculât philosophique couvrant chaque fin d’épisode, stérile tant il est évident que la série ne cherche à adopter une posture réflexive sur l’effondrement de la société japonaise et les perspectives offertes à une jeunesse en déshérence.
Violence et érotisme constituent donc les deux mamelles de ce jouissif et inoffensif jeu de massacre qui peut tout de même s’enorgueillir de parvenir à bander les muscles durant les dix épisodes que compte cette unique et sympathique saison.
Une critique aux belles mensurations pour un film qui se goberge d’érotisme gore avarié. Ce sera sans moi je pense.
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C’est une série et non un film l’ami – il est vrai que le titre de mon article portait uniquement le terme de « Anime », ce qui est désormais corrigé 🙂
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Je laisserai donc cet série anime de côté. Je me contenterai d’Attack on Titan pour le moment. 🙂
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Tu y retrouveras donc l’énergie de Tetsurö Araki.
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Un animé idiot mais regardable, qui aurait pu me plaire s’il ne s’évertuait pas à multiplier les frasques mammaires; l’overdose de fanservice finit par produire l’effet contraire. Dommage, d’autant plus que dans mon souvenir, les personnages de Kouta et Saeko avaient réussi à obtenir mon adhésion 😀
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Jouer ainsi avec les mensurations de ces héroïnes est très amusant, mais passé les trois premiers épisodes, cela devient en effet too-much. Heureusement que l’animation reste punchy.
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